Les missionnaires dub-punk slave Dumai Dunai ont conquis les cœurs des publics du monde entier depuis qu’ils ont fait irruption sur la scène en 2022. Basé à Montréal et composé de membres originaires d’Ukraine et de Bulgarie, le groupe est en tournée au Canada et en Europe, participant à des festivals tels que Pop Montréal, BLOK Toronto et Newfoundland Folk Fest ; il a été officiellement sélectionné pour les vitrines du Mundial Montréal et de Tallinn Music Week (Estonie) ; et il a partagé la scène avec des artistes tels que Barr Brothers, Socalled, Balaklava Blues et Puuluup. Le septet allie les grooves profonds du dub à l’énergie du punk rock, à l’extase pure des cuivres des fanfares de mariage des Balkans et aux joies et aux peines de la polyphonie des villages ukrainiens. Dumai Dunai a été conçu par Eli Camilo, entre deux sets dans les bars enfumés de Cluj-Napoca, Bucarest et Budapest, et dans les rues révolutionnaires de Kyiv, L’viv et Kharkiv. Eli a fait équipe avec la chanteuse Natalia Telentso et au batteur Yordan Markov pour créer des chansons qui s’inspirent de leurs traditions, sans pour autant s’y limiter. Ils ont fait appel à quelques amis : Julian Selody au saxophone – Eli avait joué avec Julian dans le Lemon Bucket Orkestra et l’Orchestar Kriminal ; et Kevin Moquin à la guitare et aux synthétiseurs, qu’Eli connaissait depuis qu’il jouait avec le groupe folk-métal expérimental Bad Uncle, légende de l’underground montréalais. Tout au long de l’année 2023, Dumai Dunai a travaillé sur leur premier album, « Sometime Between Now and Never », qui sortira en juin 2024. Le titre est la réponse à la question « Quand te reverrai-je ? » qui est venue à Eli pendant les raids aériens nocturnes à Kyiv, où il a passé du temps tout au long de l’année entre les sessions d’enregistrement et les concerts. Le groupe, qui peut être considéré comme un enfant-d’amour de Dubioza Kolektiv et Dakhabrakha, existe quelque part entre la scène underground de leur chère Montréal et les montagnes et vallées de leurs pays d’origines slaves. Pour reprendre les mots de Songlines Magazine, « An intelligent partying kind of a band. »