Du 24 juillet au 26 septembre, le centre d’art actuel Langage Plus diffuse deux nouvelles expositions qui questionnent l’image, la mémoire collective et les mécanismes de reconnaissance sociale. Denys Tremblay présente des archives et traces de son personnage L’Illustre Inconnu. En dialogue, Mathieu Lévesque dévoile des toiles où s’entrelacent symboles populaires et distorsions visuelles, explorant la frontière entre authenticité et culture médiatique.

Présentation des expositions
Errances et distorsions : entre l’humeur de Garfield et le charme d’Albi le Géant
Mathieu LÉVESQUE (Montréal)

Dans un monde saturé d’images où l’apparence domine, Mathieu Lévesque explore la tension entre spontanéité et contrôle ainsi que la mémoire personnelle face aux signes culturels. Ses toiles aux formes géométriques irrégulières débordent des cadres pour envahir l’espace. Mélangeant graffiti et minimalisme, ses œuvres traduisent un état d’errance mentale, un « glitch » visuel illustrant la fragilité de la perception. Sa nouvelle série prolonge le projet Les Parulines en intégrant des figures populaires et reliques numériques distordues, telles que logos oubliés et symboles rebelles. Inspiré par l’individualisme contemporain de Gilles Lipovetsky, Lévesque donne voix aux discrets et marginaux, peignant l’écho d’une époque.

Les habits de L’Illustre Inconnu
Denys TREMBLAY / Illustre Inconnu (Falardeau)

Les habits de l’Illustre Inconnu, personnage emblématique de Denys Tremblay, ont été généreusement offerts en don à la Collection + du centre d’art actuel Langage Plus. Ces vêtements, chargés d’une forte dimension symbolique, enrichissent ainsi le patrimoine artistique du centre. Par ailleurs, Denys Tremblay présente également le film Coup d’État périphérique : 14 avril 1983 ainsi que le Dernier discours connu de S.M. l’Histoire de l’art métropolitaine, projet marquant diffusé au Centre Pompidou, offrant un regard complémentaire sur son univers critique et performatif.

En savoir plus: www.langageplus.com